Présentation

Les activités de recherche que nous développons à travers les différents sujets traitées au sein de notre équipe visent l’étude des différents mécanismes d’adaptation aux différentes contraintes environnementales. Ainsi sept domaines d’activités sont abordés :

1/La résistance à la sécheresse et réhabilitations des milieux dégradés. Dans ce contexte on s’occupe de l’étude des exigences écologiques, des steppes méridionales, de l’impact des parcs nationaux dans la lutte contre la désertification et de la diversité biologique dans le sud tunisien.

2/La préservation et le développement de certaines espèces forestières endémiques ne bénéficiant pas jusque là d’intérêt particulier de la part des développeurs forestiers.

3/ l’influence des contraintes hydriques, thermiques et lumineuses sur la régénération de la forêt de chêne liège. Afin de vérifier les résultats obtenus précédemment, une comparaison de la sensibilité aux paramètres climatiques (eau, température et lumière) chez différentes provenances des chênes est engagée.

4/ l’étude de la physiologie des stress abiotiques (salinité, sécheresse, hydromorphie, stress métallique…) chez les végétaux permet d’acclimater à ces stress des plantes entières ou des cellules en culture. Ce fait permet d’envisager :

• Une amélioration variétale
• La sélection de génotypes plus résistants
• Une approche de l’analyse du métabolome et du protéome.

5/ L’amélioration de la tolérance aux contraintes abiotiques par le biais de la voie physiologique (Prétraitement ou application racinaire ou foliaire par l’acide salicylique, la proline, l’acide abscissique, le silicone…..). Notre laboratoire se considère pionnier dans l’introduction de cette approche qui vise l’amélioration de la croissance et du rendement des plantes à intérêt agronomique et économique, comme les céréales, les tomates, les piments, les haricots, le quinoa.

6/ la pollution environnementale qui atteint nos côtes et menace nos nappes phréatiques risque de porter préjudice à nos ressources naturelles (eaux et couvert végétal). Dans ce sens nous sommes préoccupés de l’impact de l’utilisation des boues des stations d’épuration comme fertilisants et leurs impacts sur le sol, la nappe et la plante même.

7/ l’étude du couvert forestier et plus particulièrement la régénération de la forêt de chêne liège et la conservation des glands de chêne et l’étude de la forêt relique de genévrier et de pistachier de l’Atlas constituent une importante préoccupation permettant de connaitre la dynamique de la forêt tunisienne.

8/ l’étude et l’aménagement des espèces forestières et steppiques par comparaison de la productivité à l’intérieur des écosystèmes forestiers d’une part et steppiques d’autre part sous l’effet de la pression humaine et des changements de l’environnement (climat, effets anthropologiques).

L’effectif du personnel actif dans l’UR est autour de 3 membres avec actuellement 2 Professeurs, 1 Maître de Conférences, 6 Maîtres Assistants, 40 chercheurs doctorants et 2 étudiants en stage de Mastère