République Tunisienne Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Dimanche 28 Avril 2024

Groupes de recherche

TRIFI NeilaChef du Structure de Recherche

Phytopath : Intéractions plantes/pathogènes

Objectifs :

Le secteur agricole revêt une importance mondiale cruciale et compte parmi les principales composantes de l’économie nationale. Les phytopathogènes (virus, viroïdes, phytoplasmes, bactéries, champignons, nématodes, insectes vecteurs…) sont à l’origine de dégâts économiques considérables au sein des cultures agricoles se chiffrant en plusieurs dizaines de billions de dollars. La plus part de ces phtopathogènes sont connus par être ubiquistes, d’autres sont à distribution géographique et spectre d’hôtes restreints. De plus ils sont caractérisés par leurs rapides évolution et adaptation permettant l’émergence de nouveaux isolats plus ou moins virulents et dévastateurs. L’intensification des échanges internationaux et l’évolution du climat sont à l’origine de l’apparition de nouveaux agents pathogènes végétaux. La gravité de l’infection par certains des ces pathogènes dits de quarantaine ou de lutte obligatoire, a conduit à imposer la destruction des cultures contaminées. C’est dans ce contexte que notre laboratoire de propose de répondre à plusieurs attente dont : -Disposer de moyens de diagnostics performants pouvant être transférés au service de quarantaine relevant du ministère de l’agriculture pour contrôler le matériel végétal et semences importés et exportés - développer des variétés résistantes/tolérantes à ces pathogènes mais aussi à des stress abiotiques dont la salinité afin d’assurer une protection contre les agressions d’origine biotique et abiotiques et de garantir une meilleure production et un meilleur rendement.

Mots clés : phytopathogènes, méthodologies de détection,  sélection de plantes résistantes

Membre(s) : FAKHFAKH Hatemmail

RGF : Ressources Génétiques Fourragères

Objectifs :

Grâce à leur production en fourrage (affouragement en vert, ensilage, semences), leur capacité à fixer les sols et améliorer leur fertilité par les nodosités racinaires, les espèces fourragères constituent un matériel végétal de choix ayant un important intérêt agronomique. L’Afrique du Nord semble particulièrement constituer un réservoir de diversité phytogénétique. Néanmoins, ces ressources génétiques sont sujettes à divers stress biotiques et abiotiques dont la conséquence est manifestement une érosion génétique comme en témoigne la raréfaction voire l’extinction de certaines espèces. L’exploitation de la biodiversité concerne actuellement quelques espèces améliorées entraînant une érosion génétique qui se manifeste par:

- les zones pastorales particulièrement celles situées dans les régions arides et semi-arides, sont fréquemment endommagées

- la raréfaction voire la disparition de plusieurs peuplements d’espèces spontanées due essentiellement au surpâturage et aux irrégularités des précipitations

- certaines espèces fourragères (Medicago, Sulla et Lathyrus) très appétées par le bétail et endémiques de la Tunisie et des pays du bassin méditerranéen, se trouvent actuellement non seulement appauvries en biodiversité mais également menacées par divers stress biotiques et abiotiques.

L’orientation actuelle de nos travaux réside dans la caractérisation des ressources génétiques locales, Maghrébines et Méditerranénennes, la conservation et la valorisation grâce à la sélection assistée par les marqueurs moléculaires. Dans ce cadre, notre intérêt a porté en particulier sur quelques espèces fourragères susceptibles d’être impliquées dans l’amélioration de l’agriculture tunisienne. Il s’agit en particulier des complexes d’espèces à vocation fourragère et pastorale Hedysarum/Sulla, Medicago, Lathyrus, Lolium perenne et la Fétuque élevée.

Mots clés : Polymorphisme génétique, marqueurs moléculaires, empreintes génétiques, QTLs, amélioration, Hedysarum, Medicago, Lolium perenne, Festuca, Lathyrus, Dactyle

Membre(s) : TRIFI Neilamail

RGFruit : Ressources Génétiques Fruitières

Objectifs :

Les espèces fruitières (figuier, abricotier, grenadier,…) endémiques de la Tunisie et des pays du bassin méditerranéen, se trouvent actuellement non seulement appauvries en écotypes adaptés mais également menacées par divers stress.

la phoéniciculture tunisienne, caractérisée par une tendance irréversible vers la culture monovariétale due à la prédominance de la variété élite Deglet Nour, se trouve sérieusement menacée par une érosion génétique sévère et ce en dépit de la grande richesse du patrimoine génétique phoénicicole,

Les ressources phytogénétiques fruitières sont sujettes à diverses agressions biotiques et abiotiqes notamment des maladies au caractère épidémique (le bayoud et la maladie des feuilles cassantes chez le palmier, la mosaïque du figuier…) ainsi qu’une tendance vers une oligo-culture basée sur l’utilisation des cultivars «élites». Il en résulte que le germoplasm local est sérieusement menacé par une érosion génétique sévère dont les conséquences sont très graves pour l’ensemble de ces ressources. Les travaux de recherche se sont orientés vers l’évaluation de la diversité génétique, le génotypage des différentes variétés locales, l’étude de l’étiologie de quelques maladies (MFC, FMD), la recherche de marqueurs liés à la résistance à certaines maladies et à des caractères d’intérêt agronomique, l’étude protéomique et transcriptomique.

L’objectif final étant l’amélioration et la promotion du secteur de l’arboriculture fruitière.

Membre(s) : SALHI-HANNACHI Amelmail

Campus Universitaire

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